sábado, 3 de novembro de 2012

Les 6 premiers mois accablants de François Hollande


Le 6 novembre prochain, cela fera 6 mois que François Hollande est Président de la République. Le premier bilan que nous pouvons en tirer est malheureusement accablant : la France s'enfonce de plus en plus dans la crise, notre société se divise et se crispe dangereusement. Face à cette dégradation très préoccupante, la gauche semble totalement passive, sans ressort, sans cap ni projet. Rarement un gouvernement aura paru si vite dépassé par les événements.
Cette grave impuissance publique tient en une explication : François Hollande a fait campagne sur une imposture en niant la réalité de la crise et en expliquant qu'il suffirait de détruire les réformes de Nicolas Sarkozy pour relancer la France. Dans la foulée de sa victoire, il a donc décidé de tirer un trait sur l'héritage de Nicolas Sarkozy : taxation des heures supplémentaires, retour partiel à la retraite à 60 ans, matraquage fiscal de tous les Français et de toutes les entreprises, recrutement de nouveaux fonctionnaires, abrogation des peines-plancher, facilitation des régularisations de clandestins…
Pourtant chacun s'aperçoit que Nicolas Sarkozy n'est plus Président mais que le chômage augmente plus vite que jamais, qu'il n'est plus Président mais que l'insécurité et le communautarisme progressent, qu'il n'est plus Président mais que les Français n'ont jamais été autant divisés. Le mensonge de François Hollande qui consistait à expliquer que Nicolas Sarkozy était responsable de tous les maux a fait long feu…
Le piège de l'anti-sarkozysme s'est ainsi refermé sur François Hollande. Il est la cause directe de son immobilisme. Par exemple, Louis Gallois propose aujourd'hui de baisser les charges qui pèsent sur le travail afin de redonner de la compétitivité à notre économie et de protéger nos emplois. C'est exactement ce qu'avaient fait Nicolas Sarkozy et la précédente majorité avec la TVA anti-délocalisation, que la gauche s'est empressée de supprimer dès le mois de juillet. Résultat, François Hollande est bloqué : s'il donne raison à Louis Gallois sur ce sujet, il approuve par la même occasion Nicolas Sarkozy et renie toute sa campagne électorale. S'il le contredit, il se prive d'un outil indispensable pour lutter contre le chômage.
Résultat, François Hollande et Jean-Marc Ayrault se retrouvent dans une impasse et donnent cette impression, dramatique en temps de crise pour la crédibilité de notre pays, qu'ils ne savent pas où aller. Pour donner l'illusion de l'action, ils en sont réduits à chercher des boucs-émissaires (retraités, «riches», médecins, professions libérales, entrepreneurs…) et à investir le champ sociétal avec des propositions inacceptables qui affaiblissent la cohésion nationale : droit de vote des étrangers, dépénalisation du cannabis ou mariage et adoption pour les couples homosexuels.
Dans ce contexte consternant, nous, les militants de l'UMP, avons un devoir de résistance. Par tous les moyens nous devons dire notre mécontentement afin d'infléchir la politique de la gauche. Nous devons incarner une espérance pour la France et partir à la reconquête du cœur des Français.

Nenhum comentário:

Postar um comentário

Não publicamos comentários de anônimos/desconhecidos.

Por favor, se optar por "Anônimo", escreva o seu nome no final do comentário.

Não use CAIXA ALTA, (Não grite!), isto é, não escreva tudo em maiúsculas, escreva normalmente. Obrigado pela sua participação!
Volte sempre!
Abraços./-