Le 6 novembre prochain, cela
fera 6 mois que François Hollande est Président de la République. Le premier
bilan que nous pouvons en tirer est malheureusement accablant : la France s'enfonce
de plus en plus dans la crise, notre société se divise et se crispe
dangereusement. Face à cette dégradation très préoccupante, la gauche semble
totalement passive, sans ressort, sans cap ni projet. Rarement un gouvernement
aura paru si vite dépassé par les événements.
Cette grave impuissance
publique tient en une explication : François Hollande a fait campagne sur une
imposture en niant la réalité de la crise et en expliquant qu'il suffirait de
détruire les réformes de Nicolas Sarkozy pour relancer la France. Dans la
foulée de sa victoire, il a donc décidé de tirer un trait sur l'héritage de
Nicolas Sarkozy : taxation des heures supplémentaires, retour partiel à la
retraite à 60 ans, matraquage fiscal de tous les Français et de toutes les
entreprises, recrutement de nouveaux fonctionnaires, abrogation des
peines-plancher, facilitation des régularisations de clandestins…
Pourtant chacun s'aperçoit que
Nicolas Sarkozy n'est plus Président mais que le chômage augmente plus vite que
jamais, qu'il n'est plus Président mais que l'insécurité et le communautarisme
progressent, qu'il n'est plus Président mais que les Français n'ont jamais été
autant divisés. Le mensonge de François Hollande qui consistait à expliquer que
Nicolas Sarkozy était responsable de tous les maux a fait long feu…
Le piège de l'anti-sarkozysme
s'est ainsi refermé sur François Hollande. Il est la cause directe de son
immobilisme. Par exemple, Louis Gallois propose aujourd'hui de baisser les
charges qui pèsent sur le travail afin de redonner de la compétitivité à notre
économie et de protéger nos emplois. C'est exactement ce qu'avaient fait
Nicolas Sarkozy et la précédente majorité avec la TVA anti-délocalisation, que
la gauche s'est empressée de supprimer dès le mois de juillet. Résultat,
François Hollande est bloqué : s'il donne raison à Louis Gallois sur ce sujet,
il approuve par la même occasion Nicolas Sarkozy et renie toute sa campagne
électorale. S'il le contredit, il se prive d'un outil indispensable pour lutter
contre le chômage.
Résultat, François Hollande et
Jean-Marc Ayrault se retrouvent dans une impasse et donnent cette impression,
dramatique en temps de crise pour la crédibilité de notre pays, qu'ils ne
savent pas où aller. Pour donner l'illusion de l'action, ils en sont réduits à
chercher des boucs-émissaires (retraités, «riches», médecins, professions
libérales, entrepreneurs…) et à investir le champ sociétal avec des
propositions inacceptables qui affaiblissent la cohésion nationale : droit de
vote des étrangers, dépénalisation du cannabis ou mariage et adoption pour les
couples homosexuels.
Dans ce contexte consternant,
nous, les militants de l'UMP, avons un devoir de résistance. Par tous les
moyens nous devons dire notre mécontentement afin d'infléchir la politique de
la gauche. Nous devons incarner une espérance pour la France et partir à la
reconquête du cœur des Français.
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