Macron par ci, Macron par là. Macron amuse la galerie c’est
évident.
Serge Federbusch
Macron hélitreuillé, Macron
fait du tennis en fauteuil roulant, Macron à Versailles, Macron dans les
sous-marins, Macron en Pick-up, Macron par ci, Macron par là. Macron amuse la
galerie c’est évident.
Et il est manifeste que Macron
s’amuse tout autant, comme un gamin qui a rêvé devant des jouets interdits et
qui peut soudain se distraire pour de vrai, avec des blindés authentiques, des
gars en uniforme qui se mettent au garde-à-vous et tout le toutim. Narcissisme
et besoin d’affirmation virile se donnent à cœur joie dans un débordement
juvénile inquiétant vu les fonctions que Macron est censé exercer. Le fou du
roi est assis sur le trône. Mais où diable le roi est-il passé ?
Au moins son image est-elle
plus simple à saisir que sa pensée, trop complexe pour l’immense majorité des
Riens qui ne réussissent pas dans la France où Jupiter le Jeune se distrait.
On retiendra néanmoins, de ses
circonlocutions de Congrès, une étrange référence à la « part
maudite » de Georges Bataille, qui ne saurait être le trop-plein d’énergie
auquel l’écrivain français attribuait la dynamique humaine. Il faut plutôt y
trouver, telle qu’elle a été utilisée dans le discours présidentiel, une énième
forme de repentance à destination des populations venues du Tiers-Monde,
manière de préparer de nouveaux transferts financiers à leur bénéfice. La
France de Macron, c’est bien celle de Terra Nova, qui entendait doter le Parti
socialiste d’un électorat de substitution, déclinaison de «gauche» de la
théorie du grand remplacement.
Car, pendant ce temps, le
néo-hollandisme triomphe ! Les classes moyennes en seront à nouveau les
dindons. D’un côté de vraies hausses d’impôt avec une augmentation de la CSG de
près de 20 milliards d’euros qui ira bien au-delà de la baisse des cotisations
sociales. Macron et Philippe utiliseront cette différence pour rogner le
déficit de 0,2 ou 0,3 % de PIB afin de faire semblant que la France est
rentrée dans les clous du traité de Maastricht. Ils croiseront les doigts pour
que Moscovici et surtout Merkel fassent mine d’y croire à leur tour.
De l’autre côté, pour que
l’entourloupe fonctionne, on repousse aux calendes grecques toutes les baisses
promises pendant la campagne électorale. Bah ! Les retraités qui ont voté
Macron n’ont qu’à payer pour leur crédulité. Ils sont bien capables de
recommencer la prochaine fois.
Reste enfin à distraire
l’opinion avec des réformes de société ou des évolutions réglementaires qui
créeront des polémiques, mettront les gogos dans la rue mais qui, ne touchant
pas le gros des troupes, verront leurs oppositions mourir de belle mort. La
réforme du code du travail ou la GPA seront à Macron ce que fut à Hollande le
mariage homosexuel : un chiffon rouge pour fatiguer la bête et nourrir le
spectacle politique.
C’est long cinq ans même dans
un parc d’attractions …
Titre, Image et Texte: Serge Federbusch,
Homme politique. Élu conseiller du 10ème arrondissement de Paris en 2008.
Boulevard Voltaire, 10-7-2017
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