
Ibn Warraq, Why the West is
Best
Face au discours de la haine
de soi, les Européens doivent prendre conscience que leur histoire n’est pas
une immense tache noire, car ele comporte aussi de nombreux points lumineux,
dignes d’admiration. Plutôt que d’accabler leur civilisation, il convient de
rappeler aux Occidentaux tout ce que l’humanité doit à leur civilisation et
tout ce qu’ils doivent eux-mêmes. Car ce que l’Occident judéo-chrétien a
apporté à l’humanité dépasse ce que toute autre civilisation n’a jamais su et
pu apporter aux hommes, em matière de liberte personnelle, de progrès
économique, social, médical, scientifique, humain, etc.
La civilisation européenne,
dont est isso l’Occident, est tout à fait digne de respect, même si les
Européens em douten ou pensent le contraire, par snobisme intellectuel, par ignorance,
par conformisme politiquement correct ou par culpabilisation pathologique.
Aussi convient-il tout d’abord
de rappeler tout ce que cette civilisation doit à ses racines spirituelles et
culturelles. Contrairement à la définition désincarnée induite para la pensée
politiquement correcte et la vision atlantiste-marchande, l’Occident n’est pas
“neutre culturellement”. Et l’Europe, son noyau fondateur ne vien pas de “nulle
part”. Loin d’être une terra nullius à conquerir, l’Occident rassemble,
comme l´écrivait Paul Valéry, “tous les peuples qui ont subi au cours de
l’Histoire les trois influences: [...] celle de Rome, du christianisme et de la
Grèce”, précisant que l’Europe est “partout où les noms de César, de Caius, de
Trajan et de Virgile, de Moïse, de saint Paul, d’Aristote, de Platon,
d’Euclide, ont eu une signification et une autorité simultanées”. Aussi, “toute
race ou toute terre que a été successivement romanisée, christianisée et
soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs, est absolument
européenne”.
Les péres fondateurs de
l’Europe (Robert Schuman, Don Turzo, Alcide De Gasperi, Konrad Adenauer),
soulignaient tous l’importance centrale de l’identité judéo-chrétienne et
antique de l’Europe. Nier les racines spirituelles de la civilisation
occidentale et de l’Europe revient à “joindre l’amnésie à l’aphasie” pour
reprendre l’expression du cardinal Poupard. Carl a culture chrétienne a donné à
l’Europe ses plus grands chefs-d’oeuvre, du mont Saint-Michel à la cathédrale
de Chartres, et ses plus grands génies, devenus universels: Léonard de Vinci,
Michel-Ange, Dante, Fra Angelico, Palestrina, Descartes, Corneille,
Shakespeare, Racine, Pascal, Dostoïevski, Pasteur ou Kierkegaard.
“Nos meileurs collèges (Oxford
et Cambridge) nos écoles militaires, nos maisons de retraite, notre hôtellerie,
nos ladreries, orphelinats, bibliothèques, asiles de fous, nos hospices et nos
hôpitaux (...), la gastronomie, le réseau routier, l’agriculture et l’agronomie
(...) sont le fruit de la chrétienté” rappelle Régis Debray. [234. Régis
Debray, Le Feu sacré. Fonctions du religieux, Paris, Fayard, 2003.]
Titre et Texte: Alexandre
Del Valle, Le Complexe occidental, pages 326, 327 e 328.
Digitação: JP
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Lendo, do mesmo autor, "A estratégia da intimidação - do terrorismo jihadista ao islamisticamente correto". Muito bom!
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