domingo, 19 de outubro de 2025

Le terrorisme comme sacrifice religieux : ce que l’accord Trump a ignoré

En substance, pour le Hamas, le terrorisme est une forme de violence sacrée orientée vers le « sacrifice » des ennemis et des martyrs


Gaïa

Le problème est simple. Le plan en 20 points pour la paix du président Donald Trump repose sur des prémisses manifestement fausses. Même aujourd’hui, alors que les violations commises par le Hamas ne cessent de s’intensifier, les partisans de l’accord refusent de comprendre les motivations profondes du terrorisme arabe palestinien.

En projetant naïvement leur propre vision de l’histoire occidentale sur le Moyen-Orient actuel, ces partisans se sont enfermés dans des schémas explicatifs politiques simplistes. S’accrochant obstinément à des clichés, ils ignorent systématiquement ce qui se passe sous leurs yeux.

En dernière analyse, le terrorisme djihadiste (Hamas, etc.) est une expression du sacrifice religieux. Pour ces criminels (le terrorisme est toujours un crime codifié), la violence contre Israël représente l’accomplissement d’obligations « sacrées ».

Pour les terroristes du Hamas, violence et sacré ne font qu’un. Ils sont logiquement indissociables. Négliger ou méconnaître ce point condamnerait à l’échec tout soi-disant « Conseil de paix ».

L’histoire mérite une place de choix. Auparavant, la politique israélienne soutenait le Hamas contre le Fatah. À cette époque, l’orientation politique du Fatah était exprimée de manière très directe par Othman Abu Gharbiya, vice-président du Bureau national et politique (Al-Hayat Al-Jadida) : « Nous devons toujours être prêts à sacrifier notre sang, comme au début… et comme nous continuerons à le sacrifier. Le Fatah est un mouvement de sacrifice sanglant… Notre peuple a donné une chance au monde, et si le monde ne saisit pas cette chance, la violence et le chaos s’abattront. »

Ces mêmes sentiments primitifs ont rapidement dominé le Hamas, alias le Mouvement de résistance islamique.

Pour le Hamas et ses alliés djihadistes, les accords diplomatiques sont toujours purement tactiques ou transactionnels. Pour ces « amoureux de la mort », comme ils se décrivent eux-mêmes, il n’existe qu’une seule voie possible. En ce qui concerne Israël, cette voie est celle de la « guerre sainte » et du « sacrifice religieux ».

S’adressant aux forces de sécurité arabes palestiniennes à Gaza en 2001, Yasser Arafat a déclaré : « Nous nous battrons pour Allah, nous tuerons et nous serons tués, et c’est un serment solennel… Notre sang n’est rien comparé à la cause qui nous a réunis… mais nous nous reverrons bientôt au paradis… ». Pour comprendre cet appel à la mobilisation, il est essentiel de saisir la dualité du sacrifice. Les combattants, leur a-t-on dit, « tueront et seront tués… ».

Le message était et reste sans ambiguïté. La véritable victoire pour les Arabes palestiniens viendra lorsque les « martyrs » israéliens et arabes subiront une mort qui multipliera leur force. Mais alors que la mort des « Juifs » sera prétendument définitive et peu héroïque, celle des Arabes palestiniens ne sera qu’un inconvénient temporaire sur le chemin de l’immortalité.

Pour tous les djihadistes, et pas seulement pour le Hamas, c’est à la fois en tuant des Juifs et en étant tués par des Juifs qu’ils peuvent obtenir la libération de la mort. C’est là le sens profond du terrorisme islamiste contre Israël, sa raison d’être fondamentale, sa raison d’être. En substance, la terreur est une forme de violence sacrée orientée vers le « sacrifice » des ennemis et des martyrs.

Il est assez réjouissant d’apprendre, grâce à l’histoire pertinente, que c’est en tuant intentionnellement des Juifs qu’un Arabe palestinien engagé dans le djihad peut se libérer de la « punition » ultime.

Même si cela relève du non-sens scientifique, les décideurs politiques israéliens doivent reconnaître que la « vie éternelle » n’est pas une récompense négligeable.

Mais ce n’est pas tout. Une fois qu’Israël aura enfin compris que le terrorisme est une activité qui implique le sacrifice, il sera beaucoup mieux placé pour lutter contre les crimes terroristes. Sans cette compréhension, les plans de paix caricaturaux en « 20 points » ne pourront jamais aboutir à des résultats tangibles significatifs.

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À première vue, le plan Trump se prête à des échecs dus à un manque de réflexion approfondie. De manière plus ciblée, le terrorisme arabe palestinien devrait être abordé, au moins en partie, comme un acte sacré de médiation entre les sacrificateurs arabes et l’obligation religieuse. Grâce à cette nouvelle approche éclairée, Jérusalem pourrait enfin commencer à élaborer sa stratégie antiterroriste sur des bases intellectuelles solides.

Il y a plusieurs années, Yasser Arafat a déclaré : « Le peuple palestinien est prêt à sacrifier jusqu’au dernier garçon et jusqu’à la dernière fille pour que le drapeau palestinien flotte au-dessus des murs, des églises et des mosquées de Jérusalem. » Le président de l’OLP de l’époque ne parlait pas d’un sacrifice politique. En plaçant la mort personnelle dans le contexte du djihad, il s’agissait plutôt d’un sacrifice littéral, en chair et en os, dans lequel « le dernier garçon et la dernière fille [palestiniens] » pourraient découvrir l’immortalité.

Pour les Palestiniens qui considèrent le terrorisme comme un sacrifice, il s’agit d’une violence sacrée qui rapporte doublement. En tuant le Juif méprisé tout en tuant la mort pour les fidèles islamiques, le terrorisme sacrificiel révèle toujours la fusion optimale entre religion et politique. Une telle violence remplit également une fonction intemporelle mais généralement négligée du sacrifice, à savoir apaiser la violence au sein de la communauté et empêcher les conflits intracommunautaires d’éclater ou de déborder.

Sans surprise, les violences perpétrées par le Hamas après la signature de l’accord contre les « collaborateurs » arabes palestiniens (plusieurs exécutions par le Hamas ont été diffusées dans les principaux journaux télévisés) sont liées à l’arrêt temporaire des attentats terroristes contre les Israéliens.

Quelles leçons en matière de lutte contre le terrorisme peut-on tirer de tout cela ? En résumé, le terrorisme djihadiste du Hamas est une forme de sacrifice religieux. Cette criminalité flagrante ne cessera jamais en réponse aux « redéploiements » israéliens ordonnés par un président américain. Elle ne prendra certainement pas fin si un État arabe palestinien est déclaré en Judée, en Samarie et à Gaza. Elle ne prendra fin que lorsque les Juifs, méprisés pour leur religion, auront quitté chaque centimètre carré de la « Palestine » (une zone qui comprend l’ensemble de l’État d’Israël) ou lorsque Israël comprendra qu’aucun programme de paix en « 20 points » clairement défini ne pourra l’emporter sur l’attrait palpable du « martyre » et du « pouvoir sur la mort ».

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Le professeur Louis René Beres (titulaire d’un doctorat obtenu à Princeton en 1971) donne de nombreuses conférences et publie régulièrement des articles sur le terrorisme et la lutte contre le terrorisme. Ses articles sont souvent publiés dans les principaux journaux américains, européens et israéliens. Auteur de douze ouvrages sur les relations internationales, il est professeur émérite de droit international à l’université Purdue.

Source : Israelnationalnews

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Gaïa pour Dreuz.info. 19-10-2025 

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