Macron, président de l’univers

Manuel Gomez

Depuis sa première élection, en 2017, Emmanuel Macron n’a jamais caché que le sort de la France était le cadet de ses soucis et que son seul et unique objectif était la fondation des Etats-Unis d’Europe dont il serait le premier président fondateur 

L’occasion se présente aujourd’hui, selon lui, puisque son pouvoir, en France, est devenu pratiquement invisible et que, surtout, l’Amérique de Donald Trump paraît se détacher partiellement ou totalement de l’Union Européenne. Emmanuel Macron n’a pas manqué de saisir l’occasion au passage pour reprendre la main.

Après son sommet européen à l’Elysée il y a quelques semaines, son « Mont Blanc » en quelque sorte, il a poursuivi, ce dernier week-end avec son « entresol » portugais, sa « Serra de Estrela », qui s’est terminé par un festival de l’humour, avec pour thème un « cessez-le-feu » le plus ridicule de l’histoire militaire : un « cessez-le-feu » ne concernant que les « airs » et la « mer » avec poursuite de la tuerie sur « terre », les affrontements meurtriers tout le long de la ligne de front. Une bonne douzaine de « cerveaux » européens (il y avait même un Canadien) se sont réunis pour accoucher d’une telle « connerie » !

Son but désormais est l’aboutissement de la création d’une armée européenne sous le seul commandement d’un gouvernement dont il serait le premier président et, pour obtenir, ce qu’il considère comme l’aboutissement de sa carrière politique, il n’hésite pas à offrir la protection nucléaire de la France, (le « Parapluie » mis en place par De Gaulle dans l’unique objectif de protéger notre pays) à l’Union Européenne. Il sacrifie son pays, sa Patrie, en l’offrant à la destruction totale dans le cas d’un conflit nucléaire. Imaginons une agression contre un pays membre de l’UE, la Pologne par exemple, par la Russie bien entendu. La France enverrait ses missiles nucléaires sur les Russes pour défendre les Polonais. Fort bien, mais sur qui les Russes enverront leurs missiles nucléaires, non pas sur la Pologne mais sur la France, qui serait détruite. Merci, Monsieur le Président.

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A la différence de la France, les Etats-Unis d’Amérique ont installé leurs missiles nucléaires dans différents pays européens et le président américain est seul décisionnaire pour appuyer sur le « bouton » en cas d’agression d’un pays membre de l’OTAN, supposons par la Russie. Si les Russes ripostent en lançant leurs missiles nucléaires sur les Etats-Unis, ces derniers ont les moyens logistiques, compte-tenu de la distance à parcourir, d’en détruite quelques-uns, sinon la totalité. Donc le risque est moindre, convenons-en, ne serait-ce que par la superficie à détruire.

Il est grand temps qu’Emmanuel Macron disparaisse du paysage politique français, ce qui ne saurait tarder, fort heureusement.

Titre et Texte: Manuel Gomez, pour Dreuz.info, 4-3-2025

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