sábado, 2 de março de 2013

Brésil : Rio, aux limites du crime

Avant la Coupe du monde de football de 2014, les autorités veulent sécuriser Rio et ses favelas, souvent contrôlées par les narcotrafiquants. La reconquête a commencé, mais les trafiquants n’ont pas dit leur dernier mot. Nos reporters ont réussi à les rencontrer.

Nicolas RANSOM/France 24
Depuis fin 2008, l’heure est à la "pacification" des favelas de Rio de Janeiro : la reconquête des territoires abandonnés et laissés aux mains des gangs armés pendant des décennies. Tout porte à croire que l’opération est une réussite : baisse du nombre d'homicides et des chiffres de la criminalité, flambée du prix des loyers, retour du calme nécessaire aux affaires et aux investisseurs…

L’année dernière, j’ai réalisé un Reporter aux côtés des policiers partis à la reconquête des favelas. Cette fois-ci, j’ai voulu me placer de l’autre côté. Du côté des trafiquants. Que deviennent les chefs de gangs chassés des favelas ? Que deviennent leurs armes lourdes ? Comment vivent les habitants des quartiers qui ne sont pas encore pacifiés ? Quelle est la réalité derrière les statistiques flatteuses ?

J’ai voulu approcher le fameux "Commando Vermelho" (le Commando rouge), dit "CV". Le CV est l’une des plus grandes organisations criminelles du Brésil. Elle est connue pour ses braquages spectaculaires, ses techniques de guérillas et ses assassinats de personnalités publiques mais aussi pour la bravoure de ses membres. Il est par exemple arrivé à un membre du commando de tenir pendant dix heures face à plusieurs centaines de policiers...
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