Jean-Louis Harouel
Même si elle compte encore des
juges honnêtes, la CEDH est disqualifiée par le mélange des genres entre
fonctions judiciaires et militantisme droit-de-l'hommiste, révélé il y a deux
semaines par Valeurs actuelles.
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Photo: Frederick Florin/AFP |
Or, résumée dans le slogan de
“société ouverte”, l'idéologie de Soros mène un combat mortel contre les
peuples européens, visant à éliminer les frontières, les identités, la
souveraineté des nations, à détruire le peu qui reste encore de tradition et de
cohésion sociale dans les pays d'Europe, et à briser toute tentative de
résistance au déferlement migratoire présenté comme une inévitable et heureuse
fatalité.
L'idéologie de Soros, c'est la
religion des droits de l'homme, cette religion séculière qui a remplacé le
communisme dans son rôle d'utopie censée assurer l'émancipation de l'humanité,
en faisant naître un monde nouveau entièrement cosmopolite et fondé
exclusivement sur les droits des individus. D'ailleurs, il y a une dimension communiste dans la religion des droits
de l'homme. Ne voulant connaître que des individus interchangeables aux droits
identiques, la religion des droits de l'homme les invite à aller prendre les
situations avantageuses là où elles se trouvent, au détriment des groupes
humains qui ont édifié ces situations. La souveraineté d'un peuple a pour
fondement la propriété de ce peuple sur lui-même, sur son identité, son sol,
son patrimoine matériel et spirituel. Or la religion des droits de l'homme
refuse l'idée de patrimoine d'un peuple, lui enjoint de le partager, de le
mettre en commun : elle est d'essence collectiviste. Refusant aux nations les
possibilités concrètes d'assurer leur survie, les droits de l'homme érigés en
religion sont mortifères pour les Européens, qui se voient tracer le devoir de
disparaître en souriant pour faire place à d'autres peuples et à d'autres
civilisations.
Telle est l'idéologie qui inspire de plus en
plus les arrêts de la CEDH, et les “juges Soros” ont joué un grand rôle dans
cette évolution. Ayant précédemment exercé des fonctions dans des organisations
humanitaires bénéficiant de l'argent de Soros, ils continuent, une fois devenus
juges, à poursuivre à couvert le combat mené par leur ONG contre les intérêts
des États et des peuples européens. Encore qu'elle compte bien des juges
honnêtes, souvent manœuvrés à leur insu, la CEDH est disqualifiée par le
mélange des genres entre fonctions judiciaires et militantisme
droit-de-l'hommiste. Cette
justice où l'on peut être juge dans la cause qu'on soutient est un simulacre de
justice qui cache une guerre ne disant pas son nom.
Titre et Texte: Jean-Louis
Harouel est agrégé de droit, professeur émérite à Paris-II et auteur de
“les Droits de l'homme contre le peuple” (Desclée de Brouwer). Valeurs Actuelles, nº 4345, 5 au 11 mars 2020
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