O presidente da FIFA deu uma
entrevista ao jornal suíço “24 Heures”, edição de sábado, 04-01-2014. Abaixo o extrato que está no site do
jornal. Com a tradução a seguir.
Sepp Blatter: «Les Brésiliens
n'attaqueront pas le football»
Philippe Dubath
En cette année de Mondial au
Brésil, le président de la FIFA, Sepp Blatter, évoque son avenir et celui du
football.
– Avec l'agitation sociale
au Brésil, on promet un Mondial particulièrement chaud. Cela vous empêche-t-il
de dormir?
– Je suis un optimiste, pas un peureux. Je n’ai donc pas peur. Mais nous le savons, il y aura de nouveau des manifestations, des protestations. Les dernières, à la Coupe des Confédérations dans ce même pays, étaient nées des réseaux sociaux. Il n’y avait pas de but, de vraie revendication, mais pendant le Mondial il y en aura peut-être de plus concrètes, de plus structurées. Mais le football sera protégé, je crois que les Brésiliens n’attaqueront pas le football directement. Car chez eux, c’est une religion.
– Je suis un optimiste, pas un peureux. Je n’ai donc pas peur. Mais nous le savons, il y aura de nouveau des manifestations, des protestations. Les dernières, à la Coupe des Confédérations dans ce même pays, étaient nées des réseaux sociaux. Il n’y avait pas de but, de vraie revendication, mais pendant le Mondial il y en aura peut-être de plus concrètes, de plus structurées. Mais le football sera protégé, je crois que les Brésiliens n’attaqueront pas le football directement. Car chez eux, c’est une religion.
– Les pays qui se
présentent pour organiser une Coupe du monde se rendent-ils compte du défi que
cela représente dans le monde moderne?
– Non. Le Brésil vient de prendre conscience de ce que c’est, il a commencé beaucoup trop tard. C’est le pays le plus en retard depuis que je suis à la FIFA, et pourtant c’est le seul qui avait autant de temps – sept ans – pour se préparer.
– Non. Le Brésil vient de prendre conscience de ce que c’est, il a commencé beaucoup trop tard. C’est le pays le plus en retard depuis que je suis à la FIFA, et pourtant c’est le seul qui avait autant de temps – sept ans – pour se préparer.
– Vous avez 77 ans, mais
vous laissez planer le doute sur votre avenir. Allez-vous briguer un nouveau
mandat à la présidence de la FIFA?
– Je ne peux pas répondre par oui ou par non, mais simplement préciser que je ne me sens pas assez fatigué pour dire que je ne me représenterai pas.
– Je ne peux pas répondre par oui ou par non, mais simplement préciser que je ne me sens pas assez fatigué pour dire que je ne me représenterai pas.
24 Heures, 04-01-2013
Segue uma tradução rápida,
sujeita a imperfeições.
A agitação social no Brasil
promete um ‘Mundial’ particularmente quente. Isso lhe impede de dormir?
Sou um otimista, não um
medroso. Portanto, não tenho medo. Mas nós sabemos, haverá de novo
manifestações, protestos. As últimas, durante a Copa das Confederações, nesse
mesmo país, nasceram nas redes sociais. Não havia um objetivo, uma verdadeira
reivindicação, mas durante o Mundial talves haja manifestações com
reivindicações mais concretas, melhor estruturadas. Mas o futebol estará
protegido, eu acredito que os brasileiros não atacarão o futebol diretamente.
Porque no Brasil o futebol é uma religião.
Os países que se candidatam a
organizar uma Copa do Mundo estão cientes do desafio que isso representa no
mundo moderno?
Não. O Brasil acaba de tomar
consciência, ele começou (a organização) muito tarde. É o país que está mais
atrasado (na organização da Copa) desde que estou na FIFA (1998) e, no entanto
foi o único que teve mais tempo – sete anos – para se preparar.
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