terça-feira, 20 de junho de 2023

[Livros & Leituras] Le Grand Remplacement

Introduction au remplacisme global

Renaud Camus, La Nouvelle Librairie éditions, décembre 2021, 570 pages.

Couverture: La Verité sort de son puits, Jean-Léon Gérôme, 1896, musée Anne-de-Beaujeu

Le Grand Remplacement n’est ni une théorie ni un complot. C’est un état de fait observable dans la plupart des pays occidentaux. Tout le monde le voit, sauf les démographes. Tout le monde en parle, sauf les journalistes. Tout le monde s’en effraie, sauf les politiques. Les plus audacieux l’évoquent à demi-mots. Partout le déni, l’autocensure ou simplement la peur. Comme si le réel n’avait pas lieu. « Ils ont des yeux et ne voient pas. » Terrible cécité.

Il y avait un peuple, il y en a un autre. C’est le même administrativement ; ce n’est plus le même historiquement, culturellement, ethniquement, religieusement. À travers une série d’interventions publiques, Le Grand Remplacement décrit ce phénomène inédit à l’échelle des temps historiques. L’expression a fait le tour du monde, elle est immédiatement intelligible dans tous les idiomes de la Terre.

Or, l’ouvrage dont elle est tirée n’a été traduit dans aucune langue. C’est un livre fantôme, jusqu’ici édité à compte d’auteur. C’est dire l’ampleur du non-dit et le poids des censures invisibles. Voici donc porté à la connaissance du public l’un des plus grands textes de notre temps rédigé par l’une des plus grandes voix de notre temps. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas !

« Le Grand Remplacement n’est ni un fantasme ni un complot, c’est le drame historique de notre époque. »
Éric Zemmour

Une pensée souvent juste mais qui manque de nuance
Renaud camus est parvenu à imposer le terme de 'grand remplacement' auprès du grand public. Mais il convient de le lire pour comprendre exactement ce qu'il entend par là. La pensée de l'auteur est souvent juste, ses analyses intéressantes, ses constats difficilement contestables, mais on aimerait qu'il nuance davantage ses propos, que ses opinions soient moins radicales. Et en cela, la courte correspondance avec Alain Finkielkraut (repoduite dans l'ouvrage - mon édition du moins) est éclairante. Le philosophe souligne le caractère excessif de certains propos de Renaud Camus. 
L'ouvrage est intéressant, de par sa dissidence et sa dénonciation du politiquement correct, et regroupe plusieurs discours de l'auteur au fil des années. Cela occasionne malheureusement de nombreuses répétitions: mêmes formules, mêmes exemples, mêmes citations, mêmes définitions, mêmes démonstrations, etc... Sans doute conviendrait-il d'alléger un peu l'ensemble.
Phil-Don, Commenté en France, le 26 juillet 2021


Cruda realidad
Un relato inquietante de lo que está ocurriendo en Europa.
Luis Molinos, Commenté en Espagne, le 6 mai 2023


« Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ?

— Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. C’est la mise en application dans la réalité de ce qui chez Brecht paraissait une boutade, changer de peuple. Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seule possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »
Renaud Camus (entretien pour Le Nouvel Observateur)

Ce livre réunit, outre le bref entretien cité ci-dessus, trois allocutions prononcées par Renaud Camus – la première, “Le Grand Remplacement”, à Lunel le 26 novembre 2011 ; la deuxième, “La Nocence, instrument du Grand Remplacement”, à Paris le 18 décembre suivant, lors des Assises sur l’islamisation de l’Europe ; la troisième à l’Assemblé nationale, salle Lamartine, le 6 janvier 2011, à l’occasion des États généraux de l’Indépendance : “Que peut être une pensée libre aujourd’hui ?”

“(…)

Mais non, je ne hais rien ni personne, et certainement pas l’islam et les musulmans, qui sont les représentants parmi nous d’une civilisation qui a connu de longues périodes de grand raffinement et de haute spiritualité, et qui m’a beaucoup occupé l’esprit, mais aussi, et souvent en même temps, l’oeil et l’oreille.

Mes prises de position politiques ne sont pas le moins du monde dictées para la haine, pas plus qu’elles ne le sont par la peur. Elles me sont au contraire prescrites par l’amour, l’amous désespéré et fidèle à l’égard d’une autre civilisation qui m’est encore bien plus chère que celle de l’islam ou n’importe quelle autre: la mienne, celle de la France, celle de l’Europe.

Cette civilisation-là je ne me console pas de la voir mourir si tristemente, si salement, si bêtement, abandonnée qu’elle est par ceux-là mêmes qui devraient être les premiers à la défendre et qui ne la connaissent plus qu’à peine, apparemment.

Quant aux peuples qui l’avaient façonnée au cour des siècles, la question leur a-t-elle été une seule fois posée de son remplacement, et du leur?”

Renaud Camus, page 412


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