Renaud Camus
(…)
Les médias et moi, nous nous
sommes détestés à peine nous étions-nous entraperçus. Or ils sont le pouvoir
qui n’oublie ni ne pardonne.
Critiquez un jornal, une
station de radio, une chaîne de télévision, c’est être un homme mort pour chacun
d’eux: un homme mort qu’on peut encore tuer, si besoin est.
Il est à noter que la liberté
d’expression, qui fut inventée pour une large part au bénéfice de la presse, n’a
pas aujourd’hui de plus rigoureux ennemi qu’elle. Dans son combat de tous les
instants pour la vertu idéologique, le journalisme tient à luis seul tous les
emplois: policier, juge d’instruction, enquêteur, mouchard, indicateur,
procureur, juge et même Bourreau, pour assurer la fameuse mort civile, si bien
prévue par Tocqueville, du déviant, du sceptique, de celui qui s’obstine à en
croire ses yeux et ses oreilles, son expérience, sa souffrance, et à ne pas
porter4 foi au monde imaginaire forgé par le complexe médiatico-politique, ce
faux réel, ce réel faux, ce qu’on pourrait appeler le fauxéel, ce fameux
vivre-ensemble où l’on vit de moins en moins ensemble.
(…)
Texte: Renaud Camus, in “Le Grand Remplacement”, page 226Copie: JP, 11-6-2023
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