Le mouvement initié par des camionneurs canadiens prend de l’ampleur. Alors qu’une vaste opération de blocage est prévue à Paris ce week-end, les autres pays ne sont pas en reste. Des mouvements similaires, pour protester, entre autres contre les mesures sanitaires, sont organisés en Europe et ailleurs dans le monde.
CNEWS
CANADA
Tout a démarré d’un mouvement
de contestation de conducteurs de poids lourds canadiens, soumis à l’obligation
vaccinale pour franchir la frontière entre le Canada et les États-Unis. Le mouvement
s’est depuis élargi à des revendications plus larges, notamment contre toutes
les mesures de restrictions sanitaires en vigueur.
Des milliers de personnes
bloquent les rues de la capitale Ottawa depuis près de deux semaines, mais
également d’autres grandes villes, comme Québec ou Toronto. Une situation qui a
amené le maire d’Ottawa à déclarer l’état d’urgence dans la ville.
Ce dernier réclame de l’aide de la part du gouvernement fédéral pour mettre fin
à ce mouvement.
Toronto, foto: Cole Burston/Getty Images via AFP |
Le Premier ministre Justin Trudeau a qualifié ces blocages d’«inacceptables» et assuré qu’ils auraient «un impact négatif sur l'économie canadienne».
FRANCE
Des opposants aux restrictions
sanitaires se sont inspirés du mouvement canadien. Un appel a été lancé
sur une page Facebook baptisée «Convoi de la liberté» pour organiser une grande
opération de blocage à Paris, dès ce vendredi. Cet appel n’émane pas de
chauffeurs routiers, contrairement au Canada, mais la mobilisation française se
veut être un mouvement inscrit «dans la lignée des gilets jaunes».
Si les participants souhaitent, dans un premier temps, l’abandon des mesures de restrictions sanitaires, comme le pass vaccinal, ils manifestent aussi contre la hausse des prix de l’énergie, pour une baisse des taxes sur les carburants, pour les hausses de salaires, voire plus générale, contre le gouvernement d’Emmanuel Macron. La préfecture de police de Paris a cependant interdit la tenuede la manifestation.
BELGIQUE
Après avoir «roulé sur Paris», comme le prévoient les participants du Convoi de la Liberté, les manifestants doivent se rendre à Bruxelles, capitale de l'Union européenne, lundi 14 février, pour une «convergence européenne». Le bourgmestre de la capitale belge a cependant annoncé ce jeudi l'interdiction de l'entrée dans la ville du Convoi de la liberté et espère empêcher les opérations de blocage.
Les médias belges ont déjà
repéré une page Facebook baptisée «European Freedom Convoy», qui demande «la
fin des règles tyranniques». Des manifestants de plusieurs pays européens
devraient donc se rejoindre à Bruxelles lundi, et se heurter au dispositif mis
en place par les autorités. De violentes manifestations antivax ont par ailleurs déjàsecoué la capitale ces dernières semaines.
NOUVELLE-ZÉLANDE
Le convoi de la liberté s’est
même exporté jusque dans le Pacifique. Cette semaine, des manifestants
anti-vaccin se sont rassemblés à Wellington, près du parlement néo-zélandais,
pour exiger l’abandon des restrictions sanitaires. Des centaines de
campings-cars et de camions ont bloqué mardi le quartier du Parlement. La
plupart sont partis après 24 heures mais un noyau dur est resté, déterminé à
s'y maintenir «aussi longtemps que nécessaire».
«Les rues de la ville sont
bloquées, les commerces et entreprises ont dû fermer, les gens se sentent
menacés et intimidés par certains manifestants», a indiqué le vice-Premier
ministre Grant Robertson en amont de l'action policière, pour laquelle des
renforts, d'une centaine d'agents, avaient été dépêchés. Ce jeudi, des heurts
ont éclaté avec les forces de l'ordre, alors qu’elles tentaient de disperser
les manifestants, et 120 personnes ont été arrêtées.
AUSTRALIE
De nombreux opposants à la
vaccination obligatoire de sont également réunis à Canberra, capitale de
l’Australie, pour plusieurs journées de mobilisation, comme le souligne franceinfo. Les organisateurs du mouvement ont appelé cinq
millions d’Australiens à converger vers la capitale pour exiger la démission du
gouvernement.
Selon le Canberra Times, le
mouvement se veut bien plus large qu’une simple manifestation d’antivax,
puisque des militants des droits des autochtones et des chrétiens évangéliques
sont aussi descendus dans les rues pour défendre leurs libertés.
Titre et Texte: CNEWS,
10-2-2022, 14h48
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