Jean-Patrick Grumberg
Le Premier ministre hongrois Viktor
Orbán annonce sa victoire aux élections législatives après avoir compté plus de
70% des voix, preuve que sa politique, dénoncée comme néfaste par tous les
médias, correspond aux désirs de son peuple, alors que les Français ne semblent
pas encore mûrs pour un dirigeant conservateur et patriote.
Des chants enthousiastes
"Viktor, Viktor" ont accueilli M. Orbán lorsqu'il s'est adressé aux
partisans de son parti, le Fidesz, devant son siège électoral sur les rives du
Danube à Budapest, alors que les résultats ont révélé l'ampleur de sa victoire.
Avec près de 86 % des voix dépouillées dimanche soir, le
Fidesz était en passe d'accroître sa majorité parlementaire en remportant 135
sièges sur les 199 que compte le Parlement, écrasant ainsi un bloc d'opposition
de six partis qui s'était uni pour former un front commun visant à déloger M.
Orbán.
Au lieu de cela, le parti au pouvoir a conservé sa super majorité des deux tiers, indication que les Hongrois sont satisfaits du remodelage de la politique hongroise et de la politique sociale du Premier ministre au cours de ses 12 années au pouvoir.
La marge du vote populaire était de 53,7 % pour le Fidesz
et de 34,4 % pour le groupe d'opposition “Unis pour la Hongrie”, dirigé par
Péter Márki-Zay, qui a reconnu sa défaite dimanche soir.
"Le monde entier peut voir que notre politique
chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné", a déclaré un
Orbán souriant - avec les membres de son cabinet derrière lui - à la foule,
debout sous des températures glaciales. "Nous envoyons à l'Europe le
message que ce n'est pas le passé - c'est l'avenir".
M. Orbán a également fait référence aux critiques
formulées à son encontre par M. Zelenskiy, qui a contesté à plusieurs reprises
le leader hongrois pour un manque de soutien perçu et un manque de volonté de
condamner en personne son proche allié Vladimir Poutine pour l'invasion de
l'Ukraine.
"Cette victoire est à retenir, peut-être même
pour le reste de notre vie, parce que nous avions le plus grand [éventail
d'adversaires à] dominer. La gauche nationale, la gauche internationale, les
bureaucrates de Bruxelles, l'argent de l'empire Soros, les médias
internationaux et même le président ukrainien à la fin", a-t-il déclaré
sous les rires de la foule.
Titre et Texte: Jean-Patrick
Grumberg, Dreuz.info,
4-4-2022
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