Denis Cosnard
Paulo Pereira da Silva
mériterait le prix Nobel. Pas celui de physique dont cet ingénieur aurait rêvé
quand il était étudiant à l’Ecole polytechnique de Lausanne (Suisse). Non, le
Nobel – encore à créer – du papier toilette : l’inventeur du rouleau de
papier noir, c’est lui ! A 54 ans, il pourrait aussi concourir pour
le Nobel de littérature religieuse, grâce à l’album sur les chemins de croix
qu’il a cosigné en février chez l’éditeur catholique Paulus et qui a remporté
un succès inattendu au Portugal.
Sans compter le prix spécial
de francophilie. A Lisbonne, quel autre industriel voue une telle passion à la
langue française ? « C’est une langue si précise, si riche de
nuances, si propice à la réflexion, déclare-t-il, installé à Paris,
dans les bureaux de sa filiale tricolore. Quand j’ai une lettre
délicate à écrire, je la rédige d’ailleurs en français, puis je la traduis en
portugais. » Son modèle absolu : Les Provinciales, un
recueil de missives, en partie fictives, publié par Blaise Pascal au milieu du
XVIIe siècle pour défendre les jansénistes contre les jésuites.
Le senhor Pereira da Silva est « un puits de
savoirs aussi divers que gourmands », note Eric Orsenna, qui lui
consacre plusieurs pages dans son livre Sur la route du papier (Stock,
2012).
L’Hexagone, ce patron atypique
ne le chérit pas que dans les livres anciens et les émissions de Canal Académie…
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