Jean-Patrick Grumberg
Pendant sa présidence, Donald Trump a
réussi à dissuader le va-t’en guerre président russe d’agir contre l’Ukraine.
Pourquoi ? Parce qu’il a rapidement compris que Poutine le belliqueux,
l’ex-KGB, était désireux de reconstituer son Empire.
62 % des Américains pensent que la Russie n’aurait pas
envahi l’Ukraine si Donald Trump était toujours dans le bureau ovale. Le
chiffre réel est probablement supérieur.
·
La Russie a envahi la Géorgie en 2008, alors que
George W. Bush était président.
·
La Russie a pris la Crimée en 2014 alors que
Barack Obama était président.
·
La Russie envahit l’Ukraine avec Joe Biden comme
président.
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Cependant, lorsque Donald Trump était président,
la Russie n’a saisi de territoire à aucun de ses voisins.
Au cours de ses quatre
années de mandat, comment Trump a-t-il réussi à dissuader la Russie d’agir
contre l’Ukraine ?
La doctrine Trump telle qu’il l’a exprimée est : « la dissuasion par la démonstration de notre force ». C’est tout simplement la nature de l’homme, par opposition à l’idéologie des pacifistes et de ceux qui suggèrent de poser les armes pour apaiser Poutine. En fin de compte, l’art de la diplomatie trumpienne s’est résumé à projeter la force américaine sur les ennemis potentiels du monde libre. Et le résultat a été là. Mais cette force américaine, elle était en miettes, quand Obama a quitté la Maison-Blanche.
Donald Trump, en bâtisseur, savait que tout commence par
des fondations solides. A-t-il prévu que Poutine représenterait une menace
nucléaire pour le monde ? Je l’ignore. Je sais, car il l’a évoqué, qu’Obama lui
avait dit que la plus grande menace venait de Corée du Nord – et Trump n’en a
fait qu’une bouchée, Kim lui envoie peut-être encore des lettres d’amour.
Voici comment Trump a solidifié ses bases, ce qui a
permis de contenir Poutine alors que l’autocrate russe s’était lâché quand
d’autres étaient à la Maison-Blanche.
·
Il a reconstruit l’armée américaine
· Il a décidé et gagné la domination énergétique
des États-Unis, talon d’Achille de l’Amérique jusque-là, et qui lui a permis de
ne dépendre de personne.
·
Il a donné le ton en lançant des missiles en
Syrie au début de 2017 – sans que Poutine, l’Iran ou évidemment Assad n’osent
réagir.
·
Il a développé des relations solides avec les
Etats arabes du Moyen-Orient sur la base d’intérêts mutuels en les invitant à
tourner le dos au soutien du terrorisme, et à faire alliance avec Israël.
·
Il a été, cela n’est jamais rapporté,
extrêmement menaçant avec les talibans, et les a menacés de les réduire en
cendres si un seul Américain était tué durant sa présidence. Les talibans ont
pris peur. Cela, tout en mettant fin à la guerre d’Afghanistan. Et aucun
Américain n’a été tué, sauf erreur de ma part.
·
Il a écrasé le califat d’ISIS alors qu’Obama
disait qu’on ne pouvait que le contenir.
·
Il a tenu tête à la Chine et leur a imposé ce
que personne avant lui n’avait fait : un rééquilibrage des tarifs douaniers.
·
Il a imposé des politiques et des sanctions
dures contre la Russie, et a fourni une aide d’armes létales à l’Ukraine tout
en maintenant un dialogue ouvert avec Poutine.
·
Il a régulièrement indiqué, en prenant Obama
comme exemple, que s’il devait déclencher un conflit, il ne ferait pas comme
son imbécile de prédécesseur en annonçant le jour et l’heure de son
intervention, et permettre aux ennemis de s’abriter. Se faisant, cette menace
stratégique d’imprévisibilité a parfaitement été bien entendu, par Poutine, par
Xi, et par Kim.
·
Et justement, ces acteurs nocifs ont
parfaitement pris note lorsque Trump a ordonné l’assassinat du général
terroriste iranien Qassem Soleimani, qui avait opéré en toute impunité dans
tout le Moyen-Orient pendant des décennies et paradait entre l’Irak et l’Iran
sourire aux lèvres.
Cette semaine, Donald Trump a déclaré qu’il fallait
arrêter ce fou de Poutine et le bain de sang qu’il a déclenché en Ukraine, et a
suggéré d’envoyer les sous-marins nucléaires américains patrouiller le long des
côtes russes, histoire de calmer le criminel Poutine – qu’il ne qualifiera
jamais de criminel, contrairement à Biden.
Titre et Texte: Jean-Patrick
Grumberg, dreuz.info,
le 23 mars 2022
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