Guy Millière
En quatre années de présidence, dont une
année rongée par le Covid, Donald Trump a accompli bien davantage pour les
Etats-Unis et pour le monde que tous ses prédécesseurs depuis plusieurs
décennies.
Il est l’un des plus grands présidents des Etats-Unis. Il peut être placé à la hauteur de Ronald Reagan, Abraham Lincoln, George Washington. Et, avant même que le Covid vienne frapper le pays, il a dû agir dans un contexte de déstabilisation, de diffamation et de déversements de haines incessants et sans précédent à ce degré. Tout a été fait pour l’abattre, et le fait qu’ils soient parvenus à le chasser de la Maison Blanche de manière vicieuse et viciée n’a pas empêché ses ennemis de continuer à s’en prendre à lui. Jusqu’à ce jour.
Il vient, on le sait, de
décider de se présenter à la présidence des Etats-Unis aux fins de pouvoir
l’emporter une troisième fois et de faire ce qu’il n’a pu faire lors de son
premier mandat.
Il a énoncé sa décision dans
une déclaration de candidature prononcée chez lui à Mar a Lago.
Dans son discours, il a dit
que ce qui l’avait conduit à se présenter en 2016 et 2020 est ce qui le conduit
à se présenter à nouveau en 2024, avec la différence que l’après urgence de la
situation est plus grande encore.
En 2016, le pays glissait vers
le gouffre. En 2020, un redressement avait été effectué. Aujourd’hui, après
deux années d’imposture Biden, le pays glisse à nouveau vers le gouffre, et
plus nettement encore qu’en 2016.
Donald Trump a dressé le bilan
des deux années qui viennent de s’écouler, et ce bilan est effectivement
catastrophique.
Il a énoncé ce qu’il compte faire lors d’un second mandat, et ce qu’il compte faire s’il est réélu : redresser à nouveau le pays, en suivant les lignes directrices qu’il avait suivies lors de son premier mandat, et il a de bonnes raisons pour dire qu’il peut y parvenir : il l’a déjà fait une fois. Remarquablement.
Il aurait pu insister sur les
fraudes électorales : celles qu’il a subies en 2020 et qui ont permis
d’installer Biden à la Maison Blanche, celles qui viennent d’entacher les
élections de mi-mandat. Il a préféré insister sur la nécessité impérative
et urgente d’un retour à un système électoral rigoureux empêchant les fraudes
(ou les limitant au minimum) et très simple à mettre en place : bulletins
papier, vote le jour de l’élection et pas cinq ou six semaines plus tôt,
recours minimal au vote par correspondance, exigence de présentation d’une
pièce d’identité pour voter.
Il a dit qu’il aurait tout
pour vivre heureux, n’a personnellement aucun besoin de repartir au combat, et
le fait seulement par devoir. Et c’est exact : il a un sens immense du devoir
(tous ceux qui le connaissent, ne sont pas ses ennemis, et ne l’ont pas trahi
en attestent), et il sait que le pays qu’il aime est en très grand danger.
Il considère être le seul,
dans le contexte présent, à pouvoir sauver l’Amérique. Il a, je pense, raison.
Les Etats-Unis sont en très
grand danger, oui : je l’ai expliqué voici peu ici, et je l’explique en détail
dans mon livre Après la démocratie ?* L’administration Biden a pour
objectif de détruire le pays autant qu’elle le peut. Et il est, dans le
contexte présent le seul à pouvoir sauver l’Amérique.
Aucun homme politique
conservateur n’a sa solidité, sa lucidité, son expérience nationale et
mondiale, et son aura. (Ron De Santis est solide, lucide, mais n’a pas
l’expérience, ni l’aura de Donald Trump).
Le combat qu’il commence est
difficile, plus difficile encore qu’en 2016 ou 2020. Le combat peut même
ressembler à un combat impossible.
Donald Trump a contre lui
quasiment tous les grands médias américains qui, dès son annonce de
candidature, ont déversé leur bile pestilentielle, avec intensité, mais aussi
des médias qui lui étaient favorables en 2016 et qui désormais lui sont très
hostiles : ceux du groupe Murdoch (Fox News, le New York Post,
le Wall Street Journal), et ce que ces derniers ont publié sur
Trump ces derniers jours est aussi ignoble que ce que publient les grands
médias de gauche.
Trump a contre lui, aussi,
outre les Démocrates, membres d’un parti désormais placé à l’extrême gauche et
pour lequel la fin justifie les moyens, l’establishment du Parti Républicain
qui n’a cessé de le combattre depuis 2016, et se montre prêt à travailler avec
les Démocrates pour l’éliminer définitivement (si certains candidats soutenus
par Trump, Adam Laxalt, Kari Lake, Don Bolduc, Mehmet Oz, ont perdu le 8
novembre, et si les Républicains n’ont qu’une faible majorité à la Chambre des
représentants et sont minoritaires au Sénat, c’est, outre les fraudes, sur
lesquelles je reviendrai, grâce à l’action de l’establishment du Parti Républicain,
qui leur a coupé tout financement, et a voulu éviter une victoire nette qui
aurait bénéficié à Trump et obtenir une semi-défaite pour incriminer Trump.
J’ajoute que Trump a contre
lui la justice, qui est essentiellement aujourd’hui aux mains des Démocrates.
La procureure de New York Letitia James poursuit l’entreprise Trump, Trump
lui-même et trois de ses enfants adultes, et quand bien même les accusations de
fraude fiscale qu’elle utilise sont sans fondements, elle fera tout pour
obtenir des condamnations que les grands médias se feront un plaisir de
souligner.
Le Ministère de la justice de
l’administration Biden, sous les ordres de Merrick Garland, cherche toujours un
motif à inventer pour poursuivre Trump, et rêve visiblement de le mettre en
examen pour bloquer sa candidature, voire pour le mettre en prison. Et le
procureur spécial qui vient d’être nommé, hors de toutes les règles de droit
américaines, un certain Jack Smith, est un pitbull gauchiste sans limites ni
retenue qui pourra compter sur le FBI, qui a désormais des allures de Gestapo
américaine.
J’ajoute que si le système
électoral frelaté utilisé partout où les Démocrates ont le pouvoir reste en
place, les chances qu’a Trump de gagner seront inférieures ou égales à zéro, et
il est impératif qu’un mouvement se dessine dans le pays qui exige un
changement profond et un retour à un système électoral rigoureux. Sans ce
changement profond, plus aucun Républicain ne gagnera la présidence.
Si Ron De Santis, poussé par
l’establishment républicain, le groupe Murdoch et les Démocrates, se présente,
un combat fratricide et vain prendra forme, divisera l’électorat, nuira à la
mobilisation requise, fera passer au second plan le changement de système
électoral requis, et fera qu’un candidat démocrate aura toutes les chances de
l’emporter, même s’il est sénile ou totalement débile, et tout sera perdu, car
la destruction s’accentuera et deviendra irrémédiable.
Le meilleur des scénarios
serait un ticket Trump-De Santis, avec De Santis en position de candidat à la
vice-présidence et en position de candidat pour 2028. L’obstacle est que
Trump et De Santis vivent dans le même état, et que le candidat à la présidence
et le candidat à la vice-présidence viennent du même état est contraire aux
règles établies.
Une tentative de faire passer
De Santis devant Trump susciterait la division, et, si De Santis, grâce à des
moyens financiers immenses, des campagnes médiatiques intenses et des propos
diffamatoires de Républicains de l’establishment et autres traitres, passait
devant Trump, il ne serait sans doute pas élu, et ruinerait ses chances pour
2028.
Pour être élu Trump aura
besoin, outre le changement de système électoral, de tous les soutiens, de
toutes les voix requises.
La haine de Trump va imprégner
l’atmosphère au cours des mois à venir. Mensonges et salissures vont régner.
Trump le sait.
Il n’a pour lui qu’un seul
atout : l’amour que lui portent des millions d’Américains qui savent ce qu’il a
accompli, et ce qu’il peut accomplir encore et qu’il est le seul à pouvoir
accomplir.
Comme cela a été dit de
nombreuses reprises, jamais sans doute un homme n’a fait autant de bien et n’a
été traité aussi mal. Le courage et la détermination de Donald Trump sont
admirables.
La haine de ses ennemis est
ignoble, stupide, sordide et lamentable. Certains d’entre eux souhaitent la
chute des Etats-Unis. D’autres sont incapables de comprendre ce qui est en jeu
et font avancer cette chute sans savoir ce qu’ils font. D’autres encore sont
simplement atteints de crétinisme aigu et sans doute irrémédiable.
La cohorte des traitres vendus
à l’establishment républicain, façon Mike Pence, Chris Christie, est
méprisable, et ses membres sortent de la politique américaine par la très
petite porte : celle qui mène à la niche et aux studios de CNN et MSNBC.
J’étais à Mar a Lago, Palm
Beach, Floride, chez Trump, voici peu, en compagnie de Chris Ruddy, le
directeur de Newsmax télévision, la grande chaine conservatrice américaine
fidèle à Trump, et de quelques proches de Trump. J’en parlerai dans un prochain
article. Trump est venu plusieurs fois s’adresser à notre table. C’est un homme
hors du commun, qui mérite respect et admiration. A peine rentré chez moi à Las
Vegas après une semaine épuisante en France, je n’ai pas hésité à prendre
l’avion pour Miami quand Chris Ruddy m’a téléphoné.
Titre et Texte: © Guy Millière pour Dreuz.info, 21-11-2022
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