Le président d'honneur du
Front national en France, Jean-Marie Le Pen, a qualifié le Parlement européen
d'enceinte "bolchévique" après avoir été durement critiqué par les
Verts pour avoir lié la récente tuerie en Norvège et l'immigration. Lors d'un
débat sur l'attentat à la bombe puis la fusillade contre un rassemblement de
jeunes le 22 juillet en Norvège, le vice-président des eurodéputés Verts,
Daniel Cohn-Bendit, s'en est pris à M. Le Pen, député européen.
"Il est intolérable que
le Parlement européen abrite en son sein un parlementaire qui tient des propos
aussi racistes et abjects, c'est inacceptable pour un Parlement comme le
nôtre", a-t-il lancé.
Au cours de l'été, Jean-Marie Le Pen avait fustigé à propos de la tuerie la "naïveté" du gouvernement norvégien face au "danger" du "terrorisme" et de "l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier".
Il avait aussi jugé "plus grave" cette "naïveté" que la tuerie elle-même, qualifiée d'"accident". Ces déclarations avaient à l'époque suscité une polémique. Ulcéré, M. Le Pen, encouragé par sa fille Marine qui lui a succédé à la tête du Front national - et qui siège également au Parlement européen -, s'est levé de son siège pour répondre à Daniel Cohn-Bendit.
"J'ai dit que le gouvernement norvégien était naïf parce qu'il n'avait pas pris des mesures de sécurité, il a fallu une heure et demie à la police pour arriver sur les lieux du crime, je dis que c'est normal qu'un député européen exprime son opinion sur un gouvernement qui fait partie de l'Europe", a-t-il lancé, avant de se faire couper la parole par le président du Parlement, Jerzy Buzek. "On se croirait chez les bolchéviques ici!", a alors protesté le président d'honneur du FN. Le Parlement européen a observé une minute de silence pour commémorer la tuerie.
Au cours de l'été, Jean-Marie Le Pen avait fustigé à propos de la tuerie la "naïveté" du gouvernement norvégien face au "danger" du "terrorisme" et de "l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier".
Il avait aussi jugé "plus grave" cette "naïveté" que la tuerie elle-même, qualifiée d'"accident". Ces déclarations avaient à l'époque suscité une polémique. Ulcéré, M. Le Pen, encouragé par sa fille Marine qui lui a succédé à la tête du Front national - et qui siège également au Parlement européen -, s'est levé de son siège pour répondre à Daniel Cohn-Bendit.
"J'ai dit que le gouvernement norvégien était naïf parce qu'il n'avait pas pris des mesures de sécurité, il a fallu une heure et demie à la police pour arriver sur les lieux du crime, je dis que c'est normal qu'un député européen exprime son opinion sur un gouvernement qui fait partie de l'Europe", a-t-il lancé, avant de se faire couper la parole par le président du Parlement, Jerzy Buzek. "On se croirait chez les bolchéviques ici!", a alors protesté le président d'honneur du FN. Le Parlement européen a observé une minute de silence pour commémorer la tuerie.
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