segunda-feira, 15 de maio de 2023

La haine absolue de l’Occident pour Poutine ne provient pas de son régime, mais de son refus catégorique du progressisme


François Martin

Ce refus est certainement l’une des bases de la véritable haine que les faiseurs d’opinion occidentaux, três militants par rapport à la philosophie progressiste actuelle, et en particulier sa composante sexuelle1, ont pour les familles, les conservateurs, le christianisme en général, et Poutine en particulier, bref, pout tous ceux qui resistent à la société de la « viande hachée », détruite, sans forme, sans goût, sans structure et sans lois, celle du « fast food » culturel et social qu’ils veulent absolument mettre en place.

Cette résistance culturelle et civilizationnelle, Poutine l’incarne au plus haut point. «Jamais de Gay Pride à Moscou », cela ne peut pas lui être pardonné, et pas plus le fait que la Constitution russe precise que la famille est composée d’un père, d’une mère et d’enfants, alors que la nôtre constitutionnalise l’avortement.

Ce sont des points sur lesquels les opinions russes suiven Poutine le plus massivement. Lorsqu’ils disent qu’ils sont les Derniers remparts de la civilization occidentale, lorsqu’ils traitent notre monde moderne de «satanique », nous ne devons pas être étonnés. Il faut bien comprendre la profonde fracture qui s’est fait Jour entre l’Occident et une grande partie du monde, representé aujourd’hui para la Russie, à cause, en realité, du « fanatisme sexualiste et familial » imposé par nos lobbies, et si passivement accepté par nos opinions.

Et ce fanatisme qui est le nôtre est aussi l’une des raisons les plus importantes pour lesquelles la plupart des pays du monde, conservateurs dans leus valeurs, y compris dans leur conception naturelle et familiale de la sexualité, ont suivi la Russie dans ce conflit plutôt que la petite « bulle » occidentale.

En résumé, il faut bien se rendre compte que la guerre culturelle et civilisationnelle est en réalité la plus importante de toutes. Au-delà de tous les reproches que l’ont peut faire à son régime, la Russie représente aujourd’hui le dernier reste de la civilisation chrétienne que les peuples du monde ont admirée, par-delà les conflits et les divergences, anciens et modernes.

La haine totale des leaders occidentaux contre Poutine en particulier, et contre les Russes en général, matérialisée para la férocité actuelle de l’implication américaine, par celle des elites intellectueles et médiatiques européennes, et par celle des combats en Ukraine, est à la mesure de la bataille absolue que mènent, à travers le vocable de « progressisme », en réalité le marché et ses oligarques, les prédateurs planétaires, devrait-on dire, Soros, Schwab et les autres, avec l’appui d’États occidentaux  faillis et dramatiquement aux ordres, pour la conquête du monde.

Pour sauver l’Occident, le vrai, et pour sauver le monde, il ne faut certainement pas que la Russie s’effondre2. Les Russes le savent, qui ont conscience de mener una bataille eschatologique. Le reste des pays du monde entier l’a compris et les soutient. Mais nous, qui jouons ici et maintenant notre survie, ne le voyons même pas, et ne voyons pas que les Russes se batent contre nous, pour nos délivrer en realité de nos propres poisons. C’est peut-être le plus tragique de toute cette affaire.

L’autre conclusion, c’est que les divergences culturelles entre les Russes (et le reste du monde avec eux) et nous (l’Occident) sont tellement grandes qu’il n’y aura pas de solution intermédiaire possible.

Si les guerres militaire, diplomatique, commerciale et même géopolitique peuvent peut-être trouver un règlement de compromis, la guerre culturelle ne le pourra pas.

Au bout du compte, l’une des deux idéologies, le conservatisme ou le progressisme, fera disparaître l’autre. Et cette guerre-là durera cinquante ans.

1. Ils sont l’un des éléments importants du système de prédation sur les peuples mis en place par le marché.

2. Si jamais c’est le cas, puisque, comme nous l’avons expliqué, cette guerre est aussi essentielle pour la sécurité des Russes que l’était la démarche de Kennedy contre les Russes à Cuba en 1964, ils appuieront sur le bouton nucléaire. Ceuz qui pretendente qu’il faut »faire mal » aux Russes pour les contraindre à négocier font un contresens. Ils confondent guerre « classique » et guerre entre puissances nucléaires.La configuration est três différente: si une puissance nucléaire a le sentiment d’être attaquée dans ses interérêts vitaux, ele ne peut pas perdre. Par contre, les intérêts vitaux américains, eux, ne sont pas en cause. Eux peuvent encaisser un échec. Cf les analyses du grand politologue américain John Mearsheimer.

Titre et Texte: François Martin, L’Ukraine – un basculemet du monde, Éditions Jean-Cyrille Godfroy, mars 2023, pages 161/163 
Copie: JP, 15-5-2023

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