Magali Marc et Rajan Laad
Le président Volodymyr Zelensky est
présenté dans les médias, y compris dans les médias conservateurs tels que Fox
News, comme étant un héros. Certains allant même jusqu’à le comparer à Winston
Churchill. Pourtant, M. Zelensky a profité de l’attention que lui confèrent les
médias pour demander l’intégration « immédiate » de son pays à l’Union
européenne. Il a aussi réaffirmé sa détermination à obtenir que l’Ukraine se
joigne à l’OTAN. Cela ne pouvait qu’augmenter la colère de Vladimir Poutine dont
toute l’opération contre l’Ukraine vise justement à empêcher cela. Comptant sur
l’aide de Joe Biden qui n’a pas bougé le petit doigt, M. Zelensky a aggravé le
danger auquel fait face sa population, pendant que lui joue les victimes et
prétend qu’il est la principale cible des Russes.
Pour les lecteurs de Dreuz,
j’ai traduit l’article de Rajan Laad, paru sur le site d’American Thinker, le 4
mars.
Soyez sceptique quant à la
couverture médiatique de l’Ukraine
Si vous avez suivi la
couverture médiatique du conflit en Ukraine, il doit vous sembler évident qu’un
narratif est mis de l’avant.
Le président Volodymyr
Zelensky est comparé à Winston Churchill durant la Seconde Guerre mondiale. Il
est décrit comme un leader dirigeant son peuple en des temps périlleux, en
passe de devenir une figure inspirante.
Il a refusé la proposition
américaine d’être exfiltré de la capitale, en lançant la boutade suivante :
« J’ai besoin de munitions, pas d’un taxi. »
Il diffuse des vidéos depuis
les rues désertes d’Ukraine et poste des photos de lui-même avec son cabinet.
Des photos de lui en tenue
militaire sur le front sont diffusées.
En résumé: M. Zelensky est
dépeint comme Churchill, Rambo et un influenceur de médias sociaux tout en un.
Pour ne pas être en reste, une ex-Miss Ukraine et la première dame de l’Ukraine, Olena Zelensky, auraient rejoint l’armée.
Des moments larmoyants sont
diffusés montrant des soldats ukrainiens qui font leurs adieux à leurs familles
et des enfants dans les rues leur faisant signe de partir à la guerre.
On voit des photos de soldats
russes retenant des jeunes filles ukrainiennes en otage. On peut voir des
images déchirantes d’enfants ukrainiens blessés, de soldats ukrainiens tués et
d’explosions.
Nous voyons le courage d’une
enfant ukrainienne qui tient tête à un soldat russe, lui ordonnant presque de
quitter son pays.
Tout cela est très poignant et
inspirant jusqu’à ce que vous vérifiez les images.
·
Les photos de M. Zelensky en tenue militaire
datent du 11 février 2021 et du 9 avril 2021.
· La photo du soldat russe tenant des Ukrainiennes
en joue est une photo de 2005 prise en Judée-Samarie.
· Ni la première dame de l’Ukraine ni l’ex-Miss
Ukraine ne se sont engagées dans les forces armées.
· La photo d’adieux larmoyants de soldats
ukrainiens au cours de l’invasion était en fait la photo d’un moment de retour
heureux de Marines américains. – – Une photo des enfants ukrainiens envoyés à
l’armée pour la guerre avec la Russie est une image datant de 2016.
· La vidéo montrant une jeune Ukrainienne tenant
tête à un soldat russe, est en fait une vidéo tournée en 2012 en Judée-Samarie.
· Une vidéo tournée en Syrie a été faussement
partagée comme étant une attaque russe en Ukraine.
· Une photo déchirante d’un enfant blessé pendant
la guerre en Syrie a été partagée comme présentant une victime du conflit entre
la Russie et l’Ukraine.
· Un moment poignant du film a été partagé comme
des scènes de l’Ukraine déchirée par la guerre.
Les exemples sont nombreux, et
tous montrent le côté ukrainien sous un bon jour, ce qui permet de comprendre
qui en sont les créateurs.
Ils prouvent l’adage selon
lequel la vérité est la première victime de la guerre.
Il est également intéressant
de noter que M. Zelensky a été vu dans des rues sombres et désertes d’Ukraine
ou dans des lieux intérieurs, mais jamais dans des lieux publics en Ukraine où
la date pourrait être vérifiée.
Maintenant, il est possible
qu’il reste derrière des portes closes pour des raisons de sécurité.
Une proportion étonnante de 91
% des Ukrainiens approuve la performance de M. Zelensky. C’est une bonne
nouvelle pour lui, qui n’était qu’à 28 % d’approbation du public après la
pandémie.
Les vidéos continuent
d’inonder la zone, et les médias les rapportent consciencieusement.
Hier, une vidéo émouvante
montrait un soldat russe capturé fondant en larmes en buvant du thé et des
Ukrainiens appelant sa mère pour lui dire qu’il va bien.
Même des organismes
d’information tels que la BBC utilisent des images de téléphones portables dont
ils ne peuvent vérifier l’authenticité. Ils les présentent avec un
avertissement, mais la question demeure : pourquoi les montrer si elles ne
peuvent être vérifiées ?
Jetons un coup d’œil à M.
Zelensky et à son mandat, jusqu’à présent, avant que la guerre n’éclate.
Il a remporté l’élection
présidentielle en 2019. Une grande partie de sa campagne a été financée par
l’un des oligarques les plus riches – et les plus corrompus – d’Ukraine, Igor
Kolomoisky. La corruption demeure endémique et profondément enracinée en
Ukraine.
Selon certaines allégations,
les nouvelles lois anti-oligarques ont été utilisées pour restreindre les
activités des oligarques qui n’appuient pas M. Zelensky. Les observateurs
considèrent que les accusations de corruption visant le principal rival de M.
Zelensky, Petro Porochenko, son prédécesseur à la présidence, sont
politiquement motivées. Il y a eu des allégations de corruption et de copinage
considérables.
Au cours des derniers mois, on
a assisté à une recrudescence des tentatives de M. Zelensky de contrôler les
médias. Il a notamment exercé des pressions sur les propriétaires de
publications, exigé la tenue de talk-shows politiques, tenté d’annuler la
projection d’un film documentaire et menacé de poursuites pénales les médias et
les journalistes.
Au fil des ans, le néonazisme
a reçu l’aval implicite du gouvernement ukrainien.
La Garde nationale ukrainienne
abrite déjà le bataillon Azov, qui a des penchants néonazis.Le logo du
bataillon Azov comprend deux emblèmes néonazis – le Wolfsangel et le Sonnenrad.
La Garde nationale ukrainienne
a diffusé sur son compte Twitter une vidéo montrant des combattants du
bataillon Azov en train de graisser des balles avec de la graisse de porc,
apparemment pour les utiliser contre les Tchétchènes musulmans déployés dans
leur pays, alors que la Russie intensifiait son assaut militaire contre
l’Ukraine.
À la suite de l’invasion
russe, des rapports indiquent que le gouvernement ukrainien utilise des
citoyens comme boucliers humains.
Des étudiants indiens ont
décrit le comportement de plus en plus violent, antagoniste et raciste que leur
ont réservé les autorités ukrainiennes aux frontières. Des accusations de
racisme ont également été formulées par d’autres. Des personnes africaines,
asiatiques et caribéennes, dont beaucoup sont des étudiants, ont diffusé dans
les médias sociaux des rapports et des images d’eux-mêmes empêchés de quitter
le pays en raison de leur race.
N’oublions pas que ceux qui
louangent le régime ukrainien prétendent toujours que le Président Trump a
collaboré avec le président russe. Vladimir Poutine, afin de truquer les
élections de 2016 et que les manifestations du 6 janvier 2020 qui ont débordé
étaient une insurrection. Ils accusent maintenant sans fondement Donald Trump
d’être responsable de ce conflit parce qu’il a « affaibli l’OTAN ». L’objectif
à long terme est, était et restera toujours d’empêcher Donald Trump de
retourner à la Maison Blanche en 2024.
Au-delà de la politique
mesquine des Démocrates, nous devons évidemment compatir avec les Ukrainiens
ordinaires. Leur souffrance est insondable. Ils ont perdu des proches, leurs
maisons, leurs lieux de travail, leurs sources de revenus et l’espoir. Ils
vivent dans la peur. Des familles ont été séparées.
Certains vont devoir vivre
dans les pays voisins, en tant que réfugiés. Il est possible qu’ils souffrent
du syndrome de stress post-traumatique en plus de handicaps physiques.
Que penser du régime ukrainien
et du président Zelensky ? Le conflit a fait de lui un homme différent, ou tout
cela n’est-il qu’une mascarade ?
Il faut attendre que le
conflit se termine ou se calme, et laisser les personnes touchées par le
conflit être interrogées.
Que les historiens et les documentaristes recueillent des informations de
toutes parts. Que tout soit jugé de manière impartiale et objective.
Ce n’est qu’alors que nous
pourrons porter un verdict. Les médias et le public doivent refréner l’envie de
conférer aux membres du régime ukrainien des épithètes superlatives simplement
sur la base de messages publiés sur les médias sociaux ou de déclarations
poignantes d’un ex-acteur.
Les puissances mondiales
doivent être prudentes lorsqu’elles arment les Ukrainiens. Ces armes pourraient
être mal utilisées ou vendues une fois le conflit terminé, et les millions
pourraient finir dans des comptes personnels.
L’aide doit être envoyée, et
les travailleurs humanitaires doivent s’assurer qu’elle parvient directement
aux populations et n’est pas siphonnée par des intermédiaires.
Pour chaque information que
nous recevons de n’importe quel média, y compris les médias sociaux, nous
devons faire preuve d’une bonne dose de scepticisme et d’ouverture d’esprit
tout en espérant la paix.
Reproduction autorisée avec la
mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15)
pour Dreuz.info.
Source : Americanthinker
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