sábado, 9 de março de 2024

Discours sur l’état de l’Union: Joe Biden a menti sur l’économie, sur la sécurité frontalière et sur Gaza (entre autres)

Magali Marc

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site d’American Thinker, le 8 mars.

Le discours de Joe Biden sur l’état de l’Union était tout simplement horrible


Le discours de Joe Biden sur l’état de l’Union (“SOTU”) ne ressemblait à rien de ce que j’ai vu auparavant, et j’ai commencé à regarder ces discours au milieu des années 1980.

Aucun président n’a jamais été aussi maniaque, périodiquement incohérent ou vicieusement en colère.

C’était le style. Le fond était pire.

Joe Biden a commencé par traiter Donald Trump de nazi, puis il est passé à l’Ukraine, a promis d’éradiquer les “insurrections” et s’en est pris aux Républicains, avant de terminer en appelant à la non-partisanerie et à la courtoisie.

Pendant tout ce temps, il a menti, puis menti encore.

Il s’agissait d’un discours de campagne de “Dark Brandon”, pas d’un SOTU (State Of The Union).

Si vous n’avez pas regardé ce discours de Joe Biden, estimez-vous heureux.

C’était une expérience profondément dérangeante. (…)

Joe Biden était comme un grand-père Simpson en colère, avec le volume à fond et la vitesse hors de contrôle.

C’est le genre d’homme qui, dans sa colère, n’hésite pas à appuyer sur le bouton rouge.

Ce seul fait était déconcertant, car il démontrait que nous avions un maniaque au pouvoir – et, pire encore, que sa rage était dirigée contre le peuple américain.

M. Biden n’a pas commencé par parler aux Américains de notre merveilleux pays.

Il a commencé par dire que l’Amérique est confrontée à un moment dystopique parce que Donald Trump est en fait Hitler, un point sur lequel il est revenu dans une partie improvisée de son discours. (Toutes les citations sont tirées de la transcription officielle de la Maison-Blanche). 

«En janvier 1941, le président Franklin Roosevelt est venu dans cette salle pour s’adresser à la nation.
Il a déclaré : “Je m’adresse à vous à un moment sans précédent dans l’histoire de l’Union.” Hitler était en marche. La guerre faisait rage en Europe.
 

L’objectif du président Roosevelt était de réveiller le Congrès et d’alerter le peuple américain sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’un moment ordinaire. 

La liberté et la démocratie étaient attaquées dans le monde. 

Ce soir, je viens dans cette même salle pour m’adresser à la nation. 

Nous sommes maintenant confrontés à un moment sans précédent dans l’histoire de l’Union. Et oui, mon but ce soir est à la fois de réveiller ce Congrès et d’alerter le peuple américain sur le fait que ce n’est pas non plus un moment ordinaire. 

Depuis le président Lincoln et la guerre de Sécession, la liberté et la démocratie n’ont jamais été autant attaquées chez nous qu’aujourd’hui.»

Après avoir dit aux Américains que nous étions sur le point de passer sous la coupe d’un nouveau Troisième Reich, M. Biden n’a même pas reparlé de l’Amérique.

Au lieu de cela, il a passé plusieurs minutes à dire aux Américains que nous devons financer la guerre en Ukraine.

C’est ça. L’Amérique est menacée par la guerre de Poutine dans l’est de l’Ukraine. Montrez votre argent à Joe.

Le 6 janvier 2021, le jour le plus sombre de l’histoire américaine, a été le prochain spectacle de clowns des Démocrates: 

«Le 6 janvier et les mensonges sur l’élection de 2020, ainsi que les complots visant à voler l’élection, ont constitué la menace la plus grave pour notre démocratie depuis la guerre de Sécession.»

La plupart des républicains et une grande partie des démocrates et des indépendants pensent que les élections de 2020 ont été entachées de fraudes.

Il s’agit véritablement d’une grave menace pour la démocratie (la voix du peuple).

M. Biden craint en fait que la correction de cette fraude ne constitue la menace la plus grave pour le Parti Démocrate depuis la guerre de Sécession.

Il n’est donc pas étonnant qu’il ait implicitement averti les Américains, une fois de plus, que s’ils s’opposent à la fraude, ils recevront la visite du FBI.

Après avoir menacé les Américains, M. Biden a montré son poing aux juges de la Cour suprême. Naturellement, il s’est plaint de ce que l’arrêt Dobbs détruisait un droit constitutionnel alors qu’en fait, l’arrêt disait qu’aucun droit fédéral à l’avortement n’avait jamais existé, l’avortement étant une question de droit d’État. Mais c’est ce qui a suivi qui était si dérangeant dans le ton, le contenu et l’incohérence :

Tout cela est-il normal ?

Il n’est pas non plus normal qu’au cours d’un SOTU, qui est censé informer le Congrès et le peuple américain de notre situation en termes d’économie, de sécurité nationale et d’autres paramètres nationaux, le président ne cesse d’attaquer son adversaire électoral.

M. Biden ne s’est pas contenté de qualifier M. Trump de nouvel Hitler.

Au lieu de cela, selon le script officiel, il a fait référence à Donald Trump de manière négative à 13 reprises. (Il a improvisé de nombreuses autres insultes).

Il y a eu plusieurs mensonges purs et simples.

L’un des plus évidents est son affirmation selon laquelle il a personnellement ramené le coût de l’insuline à 400 dollars par mois pour les personnes âgées: 

«Au lieu de payer 400 dollars par mois pour l’insuline, les personnes âgées atteintes de diabète ne doivent payer que 35 dollars par mois ! Et maintenant, je veux plafonner le coût de l’insuline à 35 dollars par mois pour tous les Américains qui en ont besoin ! Cela fait des années que l’on en parle, mais j’ai finalement obtenu que l’assurance-maladie soit habilitée à négocier des prix plus bas pour les médicaments sur ordonnance, tout comme le fait le VA pour nos anciens combattants.»

En réalité, M. Trump avait déjà réduit les prix de l’insuline par décret.

Dès le premier jour de son mandat, M. Biden a annulé ce décret, ce qui a entraîné une hausse des prix. Il a ensuite signé son propre décret, dont il s’attribue aujourd’hui le mérite.
C’est une tâche herculéenne que de parcourir le SOTU de Biden et de trouver tous les mensonges, par commission ou par omission, sur la sécurité nationale, l’économie, l’éducation ou tout autre sujet – et c’est bien là l’essentiel.

Comme Alex Jones l’a dit à Tucker Carlson après le SOTU, il est facile de réfuter un mensonge. Il est presque impossible d’en réfuter cent. Il a raison.

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En tant qu’avocate plaidante, j’ai constaté qu’il faut une phrase pour raconter un mensonge, mais un paragraphe ou plus pour le réfuter.

La plupart des gens (y compris les juges) n’ont pas de patience pour la réfutation, surtout lorsqu’il y en a une centaine.

Le “gros mensonge” est tout aussi efficace lorsqu’il est présenté sous la forme de 100 petits mensonges.

Pendant tout ce temps, les Démocrates présents dans le public ont réagi avec une ferveur partisane, criant “Quatre ans de plus“, non seulement lorsque Biden est entré dans l’hémicycle, mais aussi tout au long de son discours.

Je pense que vu qu’ils étaient dans l’hémicycle pour une procédure officielle (c’est dans la Constitution !), il s’agissait d’une violation claire du Hatch Act, ainsi que des règles d’éthique de la Chambre. (…)
Marjorie Taylor Greene a d’ailleurs marqué le meilleur moment du SOTU en demandant à Biden de prononcer le nom de Lakin Riley.

Joe Biden a pris connaissance de la demande et a décidé subitement qu’il ferait mieux de s’y conformer.

Il a donc reconnu que “Lincoln Riley” avait été tué par un “illégal” (ce qui a exaspéré sa base) avant de dire que les vrais Américains sont plus dangereux et, au fait, il a rappelé que son fils était mort lui aussi.

Il a également exigé (une fois de plus) que les Républicains votent en faveur du projet de loi sur les frontières, en insistant sur le fait que cela endiguerait le flux d’étrangers illégaux en lui donnant le pouvoir dont il a besoin.

En réalité, M. Biden dispose déjà de tous les pouvoirs nécessaires pour mettre fin instantanément à l’immigration clandestine.

Le projet de loi en question ne ferait qu’affaiblir les lois américaines sur l’immigration pour masquer la crise que M. Biden a créée en violant ces mêmes lois.

La seule partie inattendue de ce discours, qui comprenait des demandes prévisibles de contrôle des armes à feu, des larmes de crocodile sur l’interdiction des livres [ NdT: sans mentionner qu’il s’agit de livres pornographiques dans les écoles ], un effort pour réduire l’intégrité des élections et un énorme effort d’aide pour les gens de Gaza, ceux-là même qui soutiennent le Hamas, a été l’affirmation bizarre de M. Biden selon laquelle les Démocrates sont le parti pro-police.

Réfléchissez un instant à cette affirmation.

Après cet étalage déconcertant de colère, d’hystérie, de vengeance, de haine et de malhonnêteté, il a conclu son discours de la manière suivante : 

«La haine, la colère, la vengeance, le châtiment font partie des idées les plus anciennes. Mais on ne peut pas diriger l’Amérique avec des idées anciennes qui ne font que nous ramener en arrière. Rien n’est au-dessus de nos capacités lorsque nous agissons ensemble !»

Un démagogue cocufié n’est pas ce dont l’Amérique a besoin, mais c’est tout ce que le Parti Démocrate a à offrir.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : americanthinker.com

Titre et Texte: Magali Marc, Dreuz.info, 9-3-2024

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