Magali Marc
Pour les lecteurs de Dreuz,
j’ai traduit l’article d’Andrea Widburg, paru sur le site
d’American Thinker, le 8 mars.
Le discours de Joe Biden
sur l’état de l’Union était tout simplement horrible
Le discours de Joe Biden sur l’état de l’Union (“SOTU”) ne ressemblait à
rien de ce que j’ai vu auparavant, et j’ai commencé à regarder ces discours au
milieu des années 1980.
Aucun président n’a jamais été
aussi maniaque, périodiquement incohérent ou vicieusement en colère.
C’était le style. Le fond
était pire.
Joe Biden a commencé par
traiter Donald Trump de nazi, puis il est passé à l’Ukraine, a promis
d’éradiquer les “insurrections” et s’en est pris aux Républicains, avant de
terminer en appelant à la non-partisanerie et à la courtoisie.
Pendant tout ce temps, il a
menti, puis menti encore.
Il s’agissait d’un discours de
campagne de “Dark Brandon”, pas d’un SOTU (State Of The Union).
Si vous n’avez pas regardé ce
discours de Joe Biden, estimez-vous heureux.
C’était une expérience
profondément dérangeante. (…)
Joe Biden était comme un grand-père Simpson en colère, avec le volume à fond et la vitesse hors de contrôle.
C’est le genre d’homme qui,
dans sa colère, n’hésite pas à appuyer sur le bouton rouge.
Ce seul fait était
déconcertant, car il démontrait que nous avions un maniaque au pouvoir – et,
pire encore, que sa rage était dirigée contre le peuple américain.
M. Biden n’a pas commencé par
parler aux Américains de notre merveilleux pays.
Il a commencé par dire que
l’Amérique est confrontée à un moment dystopique parce que Donald Trump est en
fait Hitler, un point sur lequel il est revenu dans une partie improvisée de
son discours. (Toutes les citations sont tirées de la transcription officielle
de la Maison-Blanche).
«En janvier 1941, le
président Franklin Roosevelt est venu dans cette salle pour s’adresser à la
nation.
Il a déclaré : “Je m’adresse à vous à un moment sans précédent dans l’histoire
de l’Union.” Hitler était en marche. La guerre faisait rage en Europe.
L’objectif du président
Roosevelt était de réveiller le Congrès et d’alerter le peuple américain sur le
fait qu’il ne s’agissait pas d’un moment ordinaire.
La liberté et la démocratie
étaient attaquées dans le monde.
Ce soir, je viens dans
cette même salle pour m’adresser à la nation.
Nous sommes maintenant
confrontés à un moment sans précédent dans l’histoire de l’Union. Et oui, mon
but ce soir est à la fois de réveiller ce Congrès et d’alerter le peuple
américain sur le fait que ce n’est pas non plus un moment ordinaire.
Depuis le président Lincoln
et la guerre de Sécession, la liberté et la démocratie n’ont jamais été autant
attaquées chez nous qu’aujourd’hui.»
SEE IT: Speaker Johnson shakes his head in disgust as Biden attacks Trump, and 'liar' is heard across the hall. WATCH pic.twitter.com/7T3Y7xM8nX
— Simon Ateba (@simonateba) March 8, 2024
Après avoir dit aux Américains
que nous étions sur le point de passer sous la coupe d’un nouveau Troisième
Reich, M. Biden n’a même pas reparlé de l’Amérique.
Au lieu de cela, il a passé
plusieurs minutes à dire aux Américains que nous devons financer la guerre en
Ukraine.
C’est ça. L’Amérique est
menacée par la guerre de Poutine dans l’est de l’Ukraine. Montrez votre argent
à Joe.
Le 6 janvier 2021, le jour le plus sombre de l’histoire américaine, a été le prochain spectacle de clowns des Démocrates:
«Le 6 janvier et les
mensonges sur l’élection de 2020, ainsi que les complots visant à voler
l’élection, ont constitué la menace la plus grave pour notre démocratie depuis
la guerre de Sécession.»
La plupart des républicains et
une grande partie des démocrates et des indépendants pensent que les élections
de 2020 ont été entachées de fraudes.
Il s’agit véritablement d’une
grave menace pour la démocratie (la voix du peuple).
M. Biden craint en fait que la
correction de cette fraude ne constitue la menace la plus grave pour le Parti
Démocrate depuis la guerre de Sécession.
Il n’est donc pas étonnant qu’il ait implicitement averti les Américains, une fois de plus, que s’ils s’opposent à la fraude, ils recevront la visite du FBI.
Après avoir menacé les Américains, M. Biden a montré son poing aux juges de la
Cour suprême. Naturellement, il s’est plaint de ce que l’arrêt Dobbs détruisait
un droit constitutionnel alors qu’en fait, l’arrêt disait qu’aucun droit
fédéral à l’avortement n’avait jamais existé, l’avortement étant une question
de droit d’État. Mais c’est ce qui a suivi qui était si dérangeant
dans le ton, le contenu et l’incohérence :
Tout cela est-il normal ?
Il n’est pas non plus normal
qu’au cours d’un SOTU, qui est censé informer le Congrès et le peuple américain
de notre situation en termes d’économie, de sécurité nationale et d’autres
paramètres nationaux, le président ne cesse d’attaquer son adversaire électoral.
M. Biden ne s’est pas contenté
de qualifier M. Trump de nouvel Hitler.
Au lieu de cela, selon le
script officiel, il a fait référence à Donald Trump de manière négative à 13
reprises. (Il a improvisé de nombreuses autres insultes).
Il y a eu plusieurs mensonges
purs et simples.
L’un des plus évidents est son
affirmation selon laquelle il a personnellement ramené le coût de l’insuline à
400 dollars par mois pour les personnes âgées:
«Au lieu de payer 400
dollars par mois pour l’insuline, les personnes âgées atteintes de diabète ne
doivent payer que 35 dollars par mois ! Et maintenant, je veux plafonner le
coût de l’insuline à 35 dollars par mois pour tous les Américains qui en ont besoin
! Cela fait des années que l’on en parle, mais j’ai finalement obtenu que
l’assurance-maladie soit habilitée à négocier des prix plus bas pour les
médicaments sur ordonnance, tout comme le fait le VA pour nos anciens
combattants.»
En réalité, M. Trump avait
déjà réduit les prix de l’insuline par décret.
Dès le premier jour de son
mandat, M. Biden a annulé ce décret, ce qui a entraîné une hausse des prix. Il
a ensuite signé son propre décret, dont il s’attribue aujourd’hui le mérite.
C’est une tâche herculéenne que de parcourir le SOTU de Biden et de trouver
tous les mensonges, par commission ou par omission, sur la sécurité nationale,
l’économie, l’éducation ou tout autre sujet – et c’est bien là l’essentiel.
Comme Alex Jones l’a dit à
Tucker Carlson après le SOTU, il est facile de réfuter un mensonge. Il est
presque impossible d’en réfuter cent. Il a raison.
En tant qu’avocate plaidante,
j’ai constaté qu’il faut une phrase pour raconter un mensonge, mais un
paragraphe ou plus pour le réfuter.
La plupart des gens (y compris
les juges) n’ont pas de patience pour la réfutation, surtout lorsqu’il y en a
une centaine.
Le “gros mensonge” est tout
aussi efficace lorsqu’il est présenté sous la forme de 100 petits mensonges.
Pendant tout ce temps, les
Démocrates présents dans le public ont réagi avec une ferveur partisane, criant
“Quatre ans de plus“, non seulement lorsque Biden est entré dans
l’hémicycle, mais aussi tout au long de son discours.
Je pense que vu qu’ils étaient
dans l’hémicycle pour une procédure officielle (c’est dans la Constitution !),
il s’agissait d’une violation claire du Hatch Act, ainsi que des règles
d’éthique de la Chambre. (…)
Marjorie Taylor Greene a d’ailleurs marqué le meilleur moment du SOTU en
demandant à Biden de prononcer le nom de Lakin Riley.
Joe Biden a pris connaissance
de la demande et a décidé subitement qu’il ferait mieux de s’y conformer.
Il a donc reconnu que “Lincoln
Riley” avait été tué par un “illégal” (ce qui a exaspéré sa base) avant de dire
que les vrais Américains sont plus dangereux et, au fait, il a rappelé que son
fils était mort lui aussi.
Il a également exigé (une fois
de plus) que les Républicains votent en faveur du projet de loi sur les
frontières, en insistant sur le fait que cela endiguerait le flux d’étrangers
illégaux en lui donnant le pouvoir dont il a besoin.
En réalité, M. Biden dispose
déjà de tous les pouvoirs nécessaires pour mettre fin instantanément à
l’immigration clandestine.
Le projet de loi en question
ne ferait qu’affaiblir les lois américaines sur l’immigration pour masquer la
crise que M. Biden a créée en violant ces mêmes lois.
La seule partie inattendue de
ce discours, qui comprenait des demandes prévisibles de contrôle des armes à
feu, des larmes de crocodile sur l’interdiction des livres [ NdT: sans
mentionner qu’il s’agit de livres pornographiques dans les écoles ],
un effort pour réduire l’intégrité des élections et un énorme effort d’aide
pour les gens de Gaza, ceux-là même qui soutiennent le Hamas, a été
l’affirmation bizarre de M. Biden selon laquelle les Démocrates sont le parti
pro-police.
Réfléchissez un instant à
cette affirmation.
Après cet étalage déconcertant
de colère, d’hystérie, de vengeance, de haine et de malhonnêteté, il a conclu
son discours de la manière suivante :
«La haine, la colère, la
vengeance, le châtiment font partie des idées les plus anciennes. Mais on ne
peut pas diriger l’Amérique avec des idées anciennes qui ne font que nous
ramener en arrière. Rien n’est au-dessus de nos capacités lorsque nous agissons
ensemble !»
Un démagogue cocufié n’est pas
ce dont l’Amérique a besoin, mais c’est tout ce que le Parti Démocrate a à
offrir.
Reproduction autorisée avec la
mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15)
pour Dreuz.info.
Source : americanthinker.com
Titre et Texte: Magali Marc,
Dreuz.info,
9-3-2024
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