Il s’insurge ici contre la
dérive de nos sociétés qui cherchent à prévenir tout risque, à aseptiser la vie
pour la prolonger indéfiniment et à dicter aux citoyens leur conduite par une
série d’interdits et d’obligations.
La crise sanitaire est un
révélateur profond de nos dérives : déresponsabilisation des politiques qui
s’abritent derrière les experts, démission de l’Église qui accepte une
eucharistie cathodique, inaudibilité de toute voix discordante et résurgence de
la délation de son prochain, qui serait oublieux du confinement, de son masque,
de se faire tester…
En fait, le virus ne fait que
rendre plus saillante une évolution inquiétante plus profonde illustrée par de
nombreuses dérives dont nous donnerons ici deux exemples. D’une part les lois
mémorielles édictent une pensée officielle au lieu de permettre à la vérité de
sortir vainqueur du débat et poussent les sceptiques vers le complotisme.
D’autre part le principe de précaution est érigé en impératif absolu, muselant nombre d’initiatives de recherches et d’innovations. Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’essence même de la démocratie, ancrée dans le débat et le respect de l’initiative de chacun, qui est menacée.
Dans son ouvrage "Pour en
finir avec la liberté", le directeur du Théâtre du Nord-Ouest à Paris,
Jean-Luc Jeener, s'insurge contre la dérive de nos sociétés qui cherchent à
dicter aux citoyens leur conduite. Il dénonce la déresponsabilisation des
politiques qui s'abritent derrière les experts, la démission de l'Eglise,
l'inaudibilité de toute voix discordante et la résurgence de la délation de son
prochain, qui serait oublieux du confinement, de son masque, de se faire
tester... Jean-Luc Jeener évoque aussi le relent totalitaire de l'écologie,
l'injustice des lois mémorielles qui agressent le bon sens...
Chaîne officielle TVLibertés, 31-3-2021
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A virtude do nacionalismo
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